Actualités
Les actualités
Partners Finances
Actualités > Pret professionnel > Prêt professionnel : que faire en cas de refus ?

Prêt professionnel : que faire en cas de refus ?

Sylvain MEHARECHE
Mis à jour le 08/07/2022 | 16 minutes

Écrit par Sylvain MEHARECHE - Directeur Général Délégué Partners Finances

architecte dans son bureau

Un projet innovant qui fait peur ou des difficultés de trésoreries qui effraient tout autant votre banquier… et vous voilà, chef d’entreprise, face au refus du prêt professionnel dont votre activité aurait besoin pour se lancer, se développer, voire redémarrer.

Seul face à une banque, il n’est pas toujours aisé de rebondir et négocier. La complexité des produits financiers, et le temps nécessaire à la préparation d’un dossier parfaitement ficelé, sont autant de difficultés auxquelles sont confrontés les entrepreneurs en recherche de financement.

Partners Finances, organisme de courtage expert en solutions de crédits à destination des entreprises, vous donne ses conseils en cas de refus de votre demande de prêt.

 

 

Si votre demande de crédit professionnel a été refusée par votre banque, il faut commencer par demander les raisons de ce refus à votre conseiller.

Quelles que soient les raisons invoquées, il faut garder en tête que chaque établissement fixe ses propres limites en matière de risques pour accorder ou refuser un prêt professionnel. Cela peut affecter les taux d’intérêts proposés, les garanties et le pourcentage d’autofinancement (apport) demandés, ainsi que les refus.

Pour cette raison, il ne faut pas s’arrêter ni se laisser décourager au premier refus.

Toutefois, si des motifs précis vous sont rapportés, il faut également veiller à y répondre pour augmenter ses chances lors d’une nouvelle demande.

Les motifs de refus les plus fréquemment invoqués par les banques pour les prêts professionnels sont les suivants.

 

Comme pour toute demande de crédit, la banque procède à une étude de solvabilité afin d’évaluer le risque potentiel et se protéger de toute défaillance de l’emprunteur.

Elle vérifie la bonne tenue de vos finances et votre gestion de tout autre crédit, personnel ou professionnel, de même que les incidents de paiement et découverts.

Une gestion irrégulière, à mauvaise, des finances personnelles de l’emprunteur représente près de 20 % des cas de refus.

 

Le taux d’endettement de l’entreprise doit rester gérable, car l’entreprise doit être rentable. Pour cette raison, un apport important est généralement demandé : 20 % à 30 % du montant nécessaire.

 

Une attention particulière est également portée au parcours professionnel du dirigeant, ainsi qu’au projet en lui-même.

Il s’agit en effet de rassurer autant que possible l’organisme de financement. Ainsi, bénéficier d’une grande expérience dans un domaine avant de s’y lancer comme indépendant est toujours un argument positif.

Il en va de même de votre projet qui doit être cohérent et présenté de façon inspirante.

Néanoins, les banques sont souvent réticentes à financer les projets très novateurs, du fait de l’incertitude des projections financières.

 

Pour préparer au mieux votre dossier de demande de financement, consultez nos dossiers consacrés au Business Model et au Business Plan, deux éléments essentiels de votre demande de prêt professionnel.

 

 

En fonction des raisons du refus, vous allez pouvoir réagir et solliciter soit un autre type de financement, soit le même type de prêt mais auprès d’un autre organisme.

Il vous faut donc d’abord prendre vos renseignements concernant les différentes solutions de financement à destination des entreprises, ainsi que leurs conditions.

Pour ce faire, vous pouvez

  • soit vous tourner vers de conseillers en lien avec votre secteur d’activité comme une CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) ou une CMA (Chambre de Métiers et de l’Artisanat),
  • soit prendre contact avec un courtier ou un organisme de courtage spécialisé.

 

Chez Partners Finances, nos experts en crédits professionnels étudient la faisabilité de votre projet sous 48h**. Pour en savoir plus, faites la simulation en ligne. Elle est rapide, gratuite et sans engagement.

 

Chaque établissement bancaire a ses propres critères pour limiter les risques. Par exemple, une partie de ceux-ci tiennent au taux de contentieux par secteur d’activité au niveau de la banque.

Ceci implique que, si vous avez essuyé un refus ou que l’on vous a proposé un taux peu intéressant dans la banque A, la réponse de la banque B peut s’avérer bien différente.

Il est néanmoins toujours utile de reprendre son dossier en tenant compte des motifs de refus invoqués par la première banque pour augmenter vos chances auprès de leurs concurrents.

En outre, déposer une demande dans une banque concurrente de la vôtre peut s’avérer une stratégie payante si votre dossier est bon. Celle-ci peut être intéressée par le flux financier que vous représentez potentiellement. En d’autres termes, elle pourrait vous proposer des conditions intéressantes pour gagner un nouveau client.

 

Le financement participatif peut s’avérer une alternative intéressante pour financer un projet peut-être trop novateur – et donc risqué pour les banques –, pour constituer l’apport qui conditionne le prêt bancaire, ou compléter le crédit accordé par la banque.

En fonction du projet, du secteur, du statut juridique de votre entreprise, ainsi que de ses ressources, vous pouvez opter pour

  • le crowdfunding – don avec contreparties, généralement sous forme de produits,
  • le crowdlending – prêt amortissable ou in fine, avec ou sans différé d’amortissement,
  • le crowdequity – financement contre prise de participation (actions) dans l’entreprise.

Quel que soit le type de financement choisi, le processus global reste sensiblement le même.

Via une plateforme spécialisée en ligne, vous soumettez votre demande de financement à de multiples investisseurs qui peuvent être des particuliers ou des entreprises.

Les dossiers sont sélectionnés sur base de critères spécifiques par les plateformes, puis présentés sur celles-ci. Chaque investisseur participe à hauteur de ses possibilités et envies à votre projet. Une fois la somme visée collectée, voire dépassée au terme d’une période prédéfinie, les fonds sont débloqués et les contreparties dues mises en place.

Plus qu’une alternative en cas de refus, il peut être intéressant de recourir au crowdlending pour financer une partie du besoin de votre entreprise. Les risques sont donc diminués pour la banque qui pourra vous proposer des conditions de prêts potentiellement plus intéressantes.

 

Pour tout savoir sur ce type de financement, consultez notre dossier thématique : Le financement participatif pour entreprises : comment ça marche ?

 

BpiFrance peut proposer diverses formes

  • de prêts – crédits de trésorerie, prêt d’amorçage avant une levée de fonds, prêts sans garanties, crédit-bail…,
  • d’aides, concours et labels – aides à l’export, à l’innovation pour des projets individuels ou collectifs, concours innovation, label EUREKA…
  • de garanties – caution export, assurance-crédit….

L’objectif est ici d’aider les jeunes entreprises à innover, booster leur croissance, se développer à l’international, renforcer leur trésorerie ou relancer leur activité.

 

Pour les projet les plus innovants, qui présentent à la fois un fort potentiel de croissance sur un nouveau marché, mais aussi une prise de risque trop importante pour les banques, il existe d’autres types de financement que l’on pourra rassembler sous le terme générique de levées de fonds.

Ces investisseurs peuvent alors être

  • des business angels – généralement lui-même chef d’entreprise à succès, un business angel choisit d’investir dans des projets inspirants et met son expérience à disposition de jeunes entreprises innovantes,
  • des fonds d’investissement – pour financer l’amorçage, le développement ou la transmission d’une entreprise, une société de capital risque (généralement composée de chefs d’entreprises) prend des parts (généralement minoritaires) dans de jeunes entreprises à fort potentiel de croissance (startup).

 

Si la prise de risque liée au secteur ou au projet n’est pas la cause du refus, mais que votre entreprise rencontre des difficultés de trésorerie, vous pouvez également choisir de faire financer votre poste clients.

Une solution potentiellement intéressante est alors l’affacturage. Ce type de crédit professionnel consiste dans la cession de vos de créances commerciales à un organismes de financement, appelé société d’affacturage ou factor.

 

Pour tout savoir sur l’affacturage, consultez notre dossier thématique : L’affacturage ou factoring.

 

Le leasing (crédit-bail ou location longue durée) est encore une alternative utile, en particulier pour financer le matériel de votre entreprise : véhicules, matériel agricole, équipement industriel, médical ou paramédical, informatique…

Dans ce cas-ci, vous ne devenez pas directement propriétaire du bien, mais vous le louez avec ou sans option d’achat à l’issue du contrat. Le leasing a pour principal avantage de limiter l’endettement de l’entreprise tout en préservant sa trésorerie. Ce type de financement ne nécessite pas d’apport personnel.

Souvent, les contrats de location sont également assortis de prestations d’entretien ou maintenance.

 

Pour tout savoir sur le leasing, consultez notre dossier thématique : Leasing pour entreprise : crédit-bail ou location financière ?

 

 

Nous l’avons souligné, la première chose à faire en cas de refus est de reprendre son dossier afin de

  • corriger les éléments qui ont éventuellement pêchés dans la première demande,
  • trouver des solutions pour compléter son apport,
  • déposer la demande auprès d’établissements bancaires concurrents,
  • solliciter d’autres types d’investisseurs.

 

Toutefois, toutes ces démarches sont particulièrement chronophages pour un chef d’entreprise et tout responsable de projet au sein de celle-ci. En outre, la complexité de certains documents à fournir pour que ceux-ci soient convaincants, tout comme la complexité de certains produits bancaires, ajoutent encore à la difficulté de trouver le financement le mieux adapté aux besoins et ressources de l’entreprise.

 

Un courtier ou un conseiller au sein d’un organisme de courtage spécialisé en crédits professionnels s’avère être un véritable atout si vous avez essuyé un premier refus.

Expert des solutions de financement à destination des entreprises, il peut

  • vous conseiller sur le crédit le mieux adapté à votre projet, ainsi qu’aux possibilité de votre entreprise,
  • vous aider dans la préparation du dossier (notamment pour le compte de résultats prévisionnel),
  • vous conseiller d’autres solutions de financement pour constituer un apport et ainsi diminuer les risques en les partageant entre plusieurs investisseurs,
  • vous faire gagner beaucoup de temps en présentant votre dossier à plusieurs organismes de financement,
  • négocier pour vous les meilleures offres de prêt,
  • vous accompagner jusqu’au déblocage des fonds.

 

Les experts en crédit professionnel de Partners Finances étudient la faisabilité de votre projet sous 48h**. Pour en savoir plus sur l’accompagnement et les solutions de financements auxquels votre entreprise peut prétendre, faites la simulation de credit professionnel en ligne. Elle est gratuite et sans engagement.

 

 

Pour en savoir plus sur les solutions de financement à destination des entreprises, vous pouvez également consulter nos dossiers thématiques :

Votre simulation gratuite
Type de projet
Montant du projet
Lancer ma simulation