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La part des logements énergivores a diminué en France

Publié le 29/12/2025 | 3 minutes
La part des logements énergivores a diminué en France

D’après les Notaires de France , la part des logements anciens les plus énergivores (étiquettes F et G) vendus en France a diminué en 2024 après trois années de hausse.

Entre 2021 et 2023, la part des logements classés F et G dans les ventes de logements anciens n’a cessé d’augmenter : elle est passée de 11 % à 17 %. On doit cette augmentation aux nouvelles obligations réglementaires, notamment l’interdiction progressive de mise en location pour les passoires thermiques.

En 2024, le marché marque un tournant : la part des logements les plus énergivores vendus en France métropolitaine (hors Corse) recule de 2 points pour s’établir à 15 %. Cette baisse concerne uniquement les maisons anciennes : les étiquettes F et G représentaient encore 20 % des ventes en 2023 contre 17 % un an plus tard. En revanche, sur le marché des appartements, cette proportion reste globalement stable.

Autre évolution notable : la stabilité des ventes de logements très performants énergétiquement. Les biens classés A ou B (qui ne représentent encore qu’une minorité du parc) constituent 6 % des ventes, un chiffre stable depuis 2023.

Cette évolution reste toutefois contrastée selon les territoires. Si la majorité des régions de France métropolitaine enregistrent un recul de 1 à 2 points de la part des logements F et G, certaines zones sortent du lot.

En grande couronne, la diminution est plus nette : - 6 points en un an. À l’inverse, Paris affiche une part stable de logements très énergivores dans les ventes (31 %). La petite couronne francilienne enregistre même une hausse de 5 points pour atteindre 21 %. Ce constat illustre les spécificités du bâti ancien, dense et parfois difficile à rénover dans les zones urbaines.

La réforme du DPE entrée en vigueur en juillet 2024, qui corrige les biais défavorables pour les logements de moins de 40 m², a aussi contribué à réévaluer certains biens : ils peuvent ainsi sortir des classes les plus basses. Certains acheteurs intègrent désormais le budget travaux dans leur simulation de crédit immobilier, notamment en cas d’acquisition d’un logement énergivore.

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