51 % des Français prévoient de profiter du Black Friday pour leurs cadeaux de Noël
Dans un contexte économique incertain, les Français adaptent leurs habitudes : dans l’étude de Havas Market/YouGov sur les intentions d’achats pour les fêtes de fin d’année , 1 personne sur 2 compte profiter du Black Friday pour optimiser ses achats de Noël.
Un budget cadeaux en repli, des arbitrages plus fins
Les Français prévoient de dépenser en moyenne 243,60 € pour les cadeaux de Noël cette année, ce qui représente une baisse de 7 % par rapport à 2024. Cette contraction du budget s’explique autant par les incertitudes économiques que par une volonté croissante d’acheter mieux, sans renoncer à l’esprit de fête qui vient avec Noël et la nouvelle année.
Plus de 45 % des sondés annoncent un budget inférieur à 200 €, contre 39 % en 2024. Les foyers les plus aisés réduisent aussi la voilure : seuls 17 % comptent dépenser plus de 400 €, contre 24 % l’an passé. Dans ce contexte, l’heure est aux choix raisonnés : comparer les prix, anticiper les achats, fractionner les paiements, etc.
23 % des Français envisagent d’ailleurs le paiement différé et 7 % pourraient recourir à un crédit à la consommation.
Le Black Friday, moment-clé pour alléger l’addition
Dans ce climat de prudence, 51 % des Français prévoient de faire leurs emplettes de Noël pendant le Black Friday. Si cette proportion reste stable par rapport à l’an dernier, elle montre à quel point cet événement est devenu un levier d’optimisation budgétaire, en particulier pour les familles les plus exposées à la pression des dépenses de fin d’année.
Près d’un quart des acheteurs y voient une opportunité directe d’acheter leurs cadeaux à prix réduit. D’ailleurs, les recherches de promotions démarrent tôt : 13 % des consommateurs s’y prennent dès octobre et 26 % dès novembre (hors période officielle de Black Friday). Le parcours d’achat reste aussi très digitalisé : 58 % des Français commencent leurs recherches sur Amazon (juste derrière Google) et 79 % des acheteurs en ligne privilégient les grandes plateformes, au détriment des sites de marques.
A noter que lorsque la pression budgétaire est la résultante de plusieurs crédits en cours, il est possible de réunir ces derniers dans un rachat de crédits afin de retrouver un certain équilibre. Toutefois, cette opération, en libérant du reste à vivre mensuellement, augmente en même temps le coût total du crédit, notamment en raison de l'allongement de la durée de remboursement.
