Taux d’usure : voici les nouvelles limites imposées aux crédits
Publiés au Journal officiel du 30 septembre, les nouveaux taux d’usure s’appliquent depuis le 1er octobre 2025. Légèrement relevés pour certaines catégories d’emprunt, ils définissent les taux maximums légaux que les établissements de crédit peuvent proposer aux ménages. Ces seuils trimestriels, fixés par la Banque de France, influent sur l’ensemble du marché du financement, y compris les opérations de rachat de crédits.
Des plafonds ajustés à la réalité des taux de marché
Pour le quatrième trimestre 2025, la Banque de France a fixé les nouveaux taux d’usure pour les crédits à la consommation à :
- 23,49 % (+ 0,10 point) pour les prêts ≤ 3 000 € ;
- 15,71 % (- 0,08 point) entre 3 000 € et 6 000 € ;
- 8,73 % (+ 0,04 point) au-delà.
Ces plafonds correspondent au taux annuel effectif global (TAEG) maximal que les établissements sont autorisés à appliquer, intégrant l’ensemble des frais liés au crédit. Leur rôle est de protéger les emprunteurs contre des taux trop élevés. Ils se veulent être une limite raisonnable, ni trop basse pour bloquer les dossiers, ni trop haute pour ne pas laisser les profils les plus fragiles subir des conditions d’emprunt très dégradées.
Ce que les nouveaux plafonds changent pour le rachat de crédits
Les taux d’usure publiés par la Banque de France au 1er octobre 2025 s’appliquent à l’ensemble des crédits à la consommation, y compris aux opérations de rachat de crédits conso (non hypothécaires). Concrètement, cela signifie que les établissements de crédit doivent respecter ces seuils lorsqu’ils proposent une offre de regroupement de prêts.
Une révision trimestrielle apporte parfois une marge de manœuvre légèrement élargie pour accorder certains financements qui pouvaient être refusés sous les anciens plafonds. Cependant, les critères de solvabilité et de taux d’endettement restent inchangés. Les banques continuent d’examiner chaque dossier avec prudence.


