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Péages autoroutiers : hausse de 0,86 % en moyenne en 2026

Publié le 12/12/2025 | 3 minutes
Péages autoroutiers : hausse de 0,86 % en moyenne en 2026

Les tarifs des péages autoroutiers augmenteront en moyenne de 0,86 % au 1er février 2026 : c’est la plus faible hausse depuis 2021. Mais pour les automobilistes réguliers, ce petit pourcentage reste une dépense de plus, dans un contexte économique déjà tendu.

Le ministère des Transports a officialisé mardi 2 décembre une hausse moyenne de 0,86 % des péages autoroutiers à compter du 1er février 2026. Cette revalorisation concerne les véhicules particuliers et s’applique aux 7 grands réseaux concédés (APRR, AREA, ASF, Cofiroute, Escota, Sanef et SAPN).

Si cette augmentation est légèrement inférieure à celle de 2025 (+ 0,92 %) et bien en dessous des pics de 2023 (+ 4,75 %) et 2024 (+ 3 %), elle reste une hausse, liée à la révision annuelle des contrats entre l’État et les concessionnaires. À noter qu’elle varie selon les régions :

  • + 0,95 % pour APRR ;
  • + 0,85 % pour Sanef/SAPN ;
  • et + 0,82 % pour Vinci Autoroutes.

Le ministère souligne que cette hausse est inférieure à l’inflation hors tabac sur la période de référence (0,9 %) et la qualifie de "contenue". L’annonce fait suite à la volonté du ministre des Transports (Philippe Tabarot) d’introduire des concessions plus courtes, révisables tous les 5 ans et des hausses "moins automatiques" à l’avenir.

Pour autant, cette hausse (même modeste) n’est pas neutre pour les usagers quotidiens. À l’échelle d’un foyer empruntant l’autoroute plusieurs fois par semaine, quelques centimes en plus à chaque trajet deviennent rapidement des dizaines d’euros sur l’année.

Et dans un contexte où les ménages font déjà face à des charges lourdes (crédits, impayés, inflation sur l’alimentaire ou l’énergie), ces micro-augmentations s’additionnent et finissent par compter. Dans un contexte de budget tendu, plusieurs actions sont alors possibles. Par exemple revoir ses différents contrats (gaz, électricité) ainsi que les abonnements (internet, plateformes) dans le but de trouver les offres les plus compétitives, faire un tableau de suivi budget et eventuellement réunir ses prêts au sein d'un regroupement de crédits si ceux-ci sont la cause du déséquilibre budgétaire. Les mensualités seront alors réduites, mais il faut noter que le coût total lui, sera plus important du fait de l'allongement de la durée d'emprunt.

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