Inflation, budget, chômage : certains Français pessimistes pour 2026


La Banque centrale européenne (BCE) a publié récemment son enquête sur les anticipations des consommateurs en août 2025. Globalement, les foyers les moins aisés sont les plus pessimistes.
Quelle vision sur l’inflation ?
D’après l’enquête, les personnes interrogées ont la même perception de l’inflation depuis sept mois (3,1 %). Dès qu’il s’agit d’imaginer le niveau que celle-ci aura dans un an, les répondants sont cette fois plus pessimistes : en août, ils anticipent (pour les 12 prochains mois) une inflation de 2,8 %, contre 2,6 % en juillet. Ce chiffre déclaré par les sondés est le plus élevé depuis 2022.
L’étude montre par ailleurs que les personnes avec les revenus les plus faibles ont tendance à se montrer davantage pessimistes en la matière.
Dans le même temps, les plus jeunes (18 - 34 ans) perçoivent une inflation moins élevée que les plus âgés (35 – 54 ans et 55 – 70 ans).
Les foyers les moins aisés pensent que leurs dépenses vont augmenter
Toujours selon l’étude, les consommateurs pensent que le revenu nominal va augmenter de 1,1 % au cours des 12 mois à venir.
Durant l’année écoulée, les participants à l’enquête ayant un revenu faible ont là aussi anticipé une plus grosse augmentation de leurs dépenses que ceux dont le revenu est plus haut.
Cela montre une inquiétude plus marquée pour cette catégorie de population, avec des budgets souvent plus restreints, voire parfois des risques de surendettement selon les situations.
Quel avenir pour le chômage selon les consommateurs ?
Enfin, une troisième différence nette entre les ménages les moins bien rémunérés et les personnes plus aisées se situe au niveau de la perception du chômage.
Les répondants avec les revenus les moins importants pensent que son taux atteindra 12,6 % dans un an, bien loin du 9,3 % déclaré cette fois par les foyers les plus aisés.