Auto : un léger rebond des ventes depuis la rentrée


Après trois premiers trimestres moroses, les ventes de voitures neuves semblent se reprendre. C’est en partie ce qu’il ressort des dernières données publiées par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).
Enfin une embellie ?
Dans ses derniers chiffres, le syndicat professionnel dévoile une hausse du nombre d’immatriculations en septembre par rapport au même mois de 2024 (+ 1 % pour les voitures particulières).
Après une année très mauvaise pour le secteur (- 6,3 % d’immatriculations pour l’instant en 2025, toujours sur le segment des voitures particulières), cette variation, modeste mais positive, peut apparaître comme encourageante.
Dans les faits néanmoins, un élément vient nuancer le tableau : septembre 2025 a eu 22 jours ouvrés, contre 21 l’année précédente. Une fois cet élément pris en compte, la très fine hausse observée s’évapore. Dans ces conditions, difficile donc de parler d’une vraie reprise pour le moment.
Les voitures les plus vendues
Comme à chaque publication du CCFA, un classement des modèles neufs les plus vendus en France nous est communiqué. Sur l’ensemble de 2025, on retrouve :
- la Clio V de Renault largement en tête, avec 75 537 unités distribuées ;
- la Peugeot 208 II en deuxième position (54 505 ventes) ;
- et, à la troisième place, la Dacia Sandero 3 (49 269 immatriculations).
Certains modèles, encore peu fréquents sur les routes, sont relativement hauts dans la liste. Autrement dit : ils pourraient bien devenir beaucoup plus communs dans le paysage automobile à moyen terme. On peut par exemple penser à la Renault Symbioz (en 10e position), à la Ford Puma (20e) ou encore à la Dacia Bigster (26e).
Des prix qui explosent
Le point noir des véhicules neufs commercialisés aujourd’hui est bien connu : leur coût. Une étude publiée par l’Institut mobilités en transition (IMT), relayée par le site spécialisé L’Argus cette année, montre que les voitures neuves ont connu une inflation de 24 % entre 2020 et 2024.
Pour s’adapter à cette montée des prix, des nouveaux modes de financement émergent, comme les locations avec option d’achat. De nombreux particuliers continuent aussi de souscrire des prêts auto classiques, mais avec, à la clé, des mensualités parfois très élevées.
Si votre budget mensuel est fortement impacté par un remboursement de ce type, sachez qu’il est possible de réorganiser vos charges à travers un rachat de crédits. Concrètement : un établissement rachète l’ensemble de vos prêts en cours pour en étaler la durée de remboursement, diminuant ainsi mécaniquement vos charges mensuelles. L’opération n’est cependant pas sans conséquences : le coût total du projet sera plus élevé.