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Surendettement : pourquoi l’Île-de-France s’en sort mieux que les autres régions ?

Luigi DELMET
Publié le 11/09/2025 | 3 minutes

Écrit par Luigi DELMET - Chef de projet éditorial

Surendettement : pourquoi l’Île-de-France s’en sort mieux que les autres régions ?

Un bulletin récemment publié par la Banque de France se penche sur un paradoxe : en matière de surendettement, l’Île-de-France tire son épingle du jeu, et ce, malgré un endettement moyen de ses habitants parmi les plus hauts du pays.

Premier constat de l’étude : l’Île-de-France affiche un taux de surendettement nettement moindre que le reste de l’Hexagone. À partir des données recueillies sur l’année 2023, on découvre le chiffre de 233 dépôts de dossier pour 100 000 habitants hors Île-de-France. C’est bien loin de ce qui est vu dans la zone francilienne, où ce même indicateur tombe à 183 dépôts.

Pourtant, l’Île-de-France se démarque négativement sur un élément. Il s’agit de l’endroit où les ménages surendettés présentent l’endettement moyen le plus élevé : 50 242 € en 2023, alors que, la même année, toutes les autres régions présentent des moyennes sous les 50 000 €.

Autrement dit, les Franciliens sont moins nombreux à être concernés par les situations de surendettement. En revanche, lorsque celles-ci se présentent, elles sont plus importantes au niveau des volumes de dette à traiter.

La Banque de France explique l’écart de l’endettement moyen par le niveau de vie plus important autour de la capitale. Les dépenses contraintes des Franciliens sont plus élevées qu’ailleurs. En cas de difficultés budgétaires chez un ménage, la dette se creuse donc d’une manière plus conséquente, du fait de charges mensuelles à assumer qui sont, en moyenne, plus hautes.

Enfin, pour ce qui est de la fréquence moindre des dépôts de dossier, la Banque de France n’est pas catégorique, mais avance plusieurs hypothèses : « Il pourrait s’agir par exemple de la densité du tissu associatif, du réseau de transports en commun plus développé, d’une part importante de logements sociaux, ou encore d’un accès facilité aux dispositifs d’accompagnement et aux services de soin ».

L’institution, dans son analyse, évoque également « un taux d’urbanisation et un niveau de diplôme plus élevé », des facteurs qui pourraient aussi participer à ce résultat.

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