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Ventes en berne, prix figés : le marché francilien marque un temps d’arrêt

Jules STALIN
Publié le 12/08/2025 | 4 minutes

Écrit par Jules STALIN - Chef de projet éditorial

panorama paris

Après un rebond au début de l’année 2025, le marché des logements anciens marque le pas. En effet, le dernier rapport des Notaires du Grand Paris concernant l’activité du marché immobilier au deuxième trimestre en Île-de-France annonce une chute des volumes de vente à Paris de 12 % sur un an.

Après un premier trimestre, dont les volumes de ventes auraient été dynamisés par l’anticipation de l’augmentation des droits de mutation dans certains départements, l’activité du marché francilien ne progresse plus que de 3 % sur un an, avec 28 740 transactions enregistrées.

Le nombre de ventes d’appartements anciens en île-de-France est resté stable au deuxième trimestre, mais à un niveau plutôt faible et avec des disparités marquées selon les régions.

À Paris l’activité au deuxième trimestre est en baisse de 12 % sur un an, tandis que l’activité de la petite et grande couronne est respectivement en hausse de 4 et 7 %

Pour ce qui est du marché des maisons anciennes, il se trouve dans une bonne dynamique. Avec une augmentation de 12 % sur un an, aussi bien en petite couronne qu’en grande couronne (+ 7 % et +1 4 %). Il s’agit du marché le plus dynamique ce trimestre. Seule exception, la Seine-Saint-Denis connaît un recul de 4 % sur un an, tandis que tous les autres départements voient leurs volumes de ventes de maisons anciennes progresser.

Après des volumes de ventes contrastés, les prix semblent quant à eux marquer une pause. Les variations sont désormais très faibles, traduisant un marché qui entre dans une phase d’attente. Cette tendance à la stagnation se retrouve dans l’ensemble de l’Île-de-France : à Paris, le prix moyen des appartements se maintient autour de 9 500 € depuis près d’un an et demi.

Si les évolutions en Île-de-France restent hétérogènes, les baisses les plus marquées concernent les arrondissements aux prix les plus élevés. D’après les indicateurs des Notaires du Grand Paris, cette phase de stabilité pourrait toutefois laisser place à une légère reprise d’ici octobre, avec des projections de + 0,6 % pour les appartements et + 3,5 % pour les maisons, et ce dans la plupart des départements franciliens.

Cependant, le regain d’activité observé en début d’année, soutenu par la baisse des taux immobiliers, semble s’essouffler. La stabilisation des taux immobiliers autour de 3 % au deuxième trimestre n’a pas suffi à relancer durablement le marché. De plus, le climat d’instabilité politique pourrait entraîner de nouvelles hausses de taux, réduisant la solvabilité des ménages et retardant d’autant la reprise.

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