Budget : 43 % des Français inquiets pour leur pouvoir d’achat


Il y a quelques mois, l’inflation a fait un retour fracassant sur le devant de la scène, menaçant le pouvoir d’achat des ménages. Grâce à une récente étude d’OpinionWay pour Bonial, nous pouvons prendre le pouls des Français en matière de gestion budgétaire.
L’inquiétude est haute, mais diminue
Lorsqu’il est demandé de décrire en un mot son état d’esprit vis-à-vis du pouvoir d’achat, 43 % des personnes interrogées répondent tout simplement qu’ils sont « inquiets ». 28 % se déclarent « mécontents », et 16 % vont même jusqu’à se dire « scandalisés ». En tout, on retrouve 74 % de sondés qui choisissent un qualificatif négatif pour évoquer leur situation.
Malgré tout, cette proportion révèle un aspect encourageant : elle est en nette diminution par rapport à il y a deux ans. La même enquête réalisée en mars 2023 affichait en effet le chiffre impressionnant de 88 % de réponses négatives.
Avec 500 € de plus, que feriez-vous ?
L’étude analyse ensuite un aspect intéressant en matière de gestion de budget : que feraient les répondants s’ils disposaient, chaque mois, de 500 € supplémentaires à dépenser. Selon les résultats du sondage, ce pouvoir d’achat additionnel se traduirait de la manière suivante :
- 39 % (194 €) en dépenses contraintes et achats de nécessité ;
- 39 % (195 €) également, mais cette fois pour l’épargne ;
- et enfin, à 22 % (111 €) pour les achats plaisir.
À noter ici un changement majeur autour de cette question : le souhait d’épargner monte en flèche par rapport aux études précédentes. En décembre, le montant hypothétiquement alloué à l’épargne était encore inférieur de près d’une trentaine d’euros, preuve que le contexte international plonge de nombreux ménages dans l’incertitude quant aux mois à venir.
Des solutions pour dégager du pouvoir d’achat
Plusieurs options existent pour optimiser son budget, dont le rachat de crédits. Les particuliers engagés dans des prêts bancaires peuvent solliciter cette opération pour rassembler leurs dettes dans un nouvel emprunt unique.
À l’occasion de la distribution de ce nouveau crédit, il est alors possible d’étaler la durée de remboursement, avec pour conséquence de diminuer rapidement ses charges mensuelles. En revanche, il est important de garder à l’esprit que cette démarche implique un coût total plus important.