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Covid-19 : près d’un Français sur deux a vu ses revenus baisser

Sylvain MEHARECHE
Mis à jour le 25/08/2020 | 10 minutes

Écrit par Sylvain MEHARECHE - Directeur Général Délégué Partners Finances

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Une étude européenne réalisée par l’application Yolt, révèle que de nombreux Français ont vu leurs revenus baisser à la suite crise sanitaire et économique liée au Covid-19. Yolt, qui est une filiale d'ING Bank, indique que cette étude a porté sur plus de 6.000 répondants dont 2.000 en France. Ainsi, les revenus des ménages français se sont considérablement réduits en avril par rapport au mois de mars 2020. Ce ne sont pas moins de 47% des Français qui déclarent que leurs revenus ont chuté, avec une baisse moyenne de 23,4%. Pour sortir d’une situation financière délicate engendrée par la crise, le rachat de crédits peut représenter une véritable solution afin de retrouver une bouffée d’oxygène dans ses finances.

La crise sans précédent du Covid-19 a entraîné un arrêt de toute l’économie mondiale. En France du 16 mars jusqu’au 11 mai 2020, tous les commerces jugés non essentiels ont fermé, tout comme les écoles et l’accueil des jeunes enfants. Cela a eu un impact sur de nombreuses entreprises qui ont été à l’arrêt et des salariés qui ne pouvaient plus se rendre à leur travail mais étant dans la possibilité dans certains cas de remplir leurs fonctions à partir de leur domicile. Ce confinement de la population française a eu un impact lourd sur le moral, mais surtout sur les finances des ménages.

Si travailler de la maison a permis à certains salariés d’annuler les frais de transports quotidiens et de sorties aux restaurants, ce qui est source de dépenses en moins, d’autres ont été mis en congé ou pire ont perdu leur emploi. D’un autre côté pour tous ceux qui ont pu bénéficier du chômage partiel et continuer à travailler de chez eux, le confinement leur a permis parfois de mettre de l’argent de côté et donc d’augmenter leur épargne. Quoiqu’il en soit, la pandémie du Covid-19 a laissé des séquelles dans le porte-monnaie des Français. Les travailleurs non-salariés et les plus précaires ont été les plus durement touchés.

En Italie ce sont en 67% des Italiens qui ont enregistré une perte de revenus pour le mois d’avril 2020, contre 39% au Royaume-Uni et 47% en France. La tranche d’âge des 25- 44 ans a été touchée par cette baisse des revenus à 53% alors que seuls 23% des plus de 55 ans l’ont été. Chez les 16-24 ans la situation n’est guère meilleure puisque 27% d’entre eux ont subi les conséquences de la crise sanitaire sur leurs revenus. Cela prouve qu’ils sont de plus en plus nombreux à travailler dans le secteur du commerce de détails et des loisirs, bref celui qui a été le plus impacté par les mesures liées au confinement.

Une information positive de l’étude menée par Yolt est que les Français ont pu profiter de leurs économies faites avant le confinement, ce qui prouve leurs bonnes habitudes générales en matière d’épargne. Ils ne sont pas moins de 63% à avoir épargné avant l’arrivée de la crise, ce qui leur a permis de faire face aux imprévus. Et pourtant, l’étude révèle également que 25% des Français ne se sentent pas en sécurité financièrement, dont 8 interrogés sur 10 craignent qu’ils ne puissent pas faire face à leurs dépenses courantes (loyer, alimentation, factures d’eau et d’électricité, etc.). D’autre part 10% d’entre eux sont inquiètes de ne pas pouvoir payer leurs soins. La principale préoccupation pour 28% des Français restent de pouvoir payer ses courses et ses médicaments.

Quant à la capacité de se remettre financièrement de cette crise du Covid-19, 39% des Français ayant répondu à l’étude de Yolt pensent qu’il faudra plus de deux mois. Dans les autres pays interrogés les réponses varient de quelques mois a plus d’un an, bref on peut dire qu’une certaine incertitude règne.

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Selon l’Observatoire des inégalités ce sont les salariés à haut revenus qui ont été les plus touchés par la crise du Covid-19. Ils représentent 5% des employés les mieux rémunérés de France pour lesquels le plafond du chômage partiel, qui est de 4,5 fois le Smic c’est-à-dire 4.800 euros, ne leur a pas permis de recevoir 84% de leur salaire net. Le confinement a mis 40% des salariés français en chômage partiel, et pas toutes les entreprises n’ont pu compléter la part non payée par l’Etat.  Les deux mois de chômage partiel pour cette catégorie de travailleurs leur a fait perdre 3% de leur revenu annuel, ce qui finalement représente peu finalement par rapport aux autres secteurs d’activité.

Du côté des travailleurs précaires et des non-salariés les choses sont un peu plus complexes. Plus de deux millions de salariés, intérimaires ou en fin de contrat CDD se sont retrouvés du jour au lendemain sans emploi, et bien entendu avec aucune possibilité de voir leur contrat de travail se renouveler avec le confinement. Pire encore, ce ne sont pas moins de 3,2 millions de travailleurs qui ont perdu totalement leur activité de manière brutale et irréversible.  Pour eux le télétravail à domicile a juste été impossible dû à leur métier, on parle par exemple des coiffeurs, des commerçants dans le prêt-à-porter, des intermittents du spectacle, des esthéticiennes, des masseurs, etc. Ces derniers ont eu une perte de revenus qui ne sera jamais récupérée malgré l’aide exceptionnelle de l’État de 1. 500 euros d’indemnité, lorsque plus de 50% de chiffre d’affaires a été perdu en mars et en avril 2020. Pour eux, le manque à gagner a été bien plus important que cela.

Malheureusement l’après-confinement ne signifie par un retour à la normale rapidement, d’autant que beaucoup prétendent qu’une deuxième vague de propagation du virus va arriver. L’activité de certains salariés ne reprendra d’ailleurs qu’au mois de septembre 2020, de quoi installer la baisse des revenus pour de nombreux foyers français sur le moyen, voire le long terme. Lorsque plusieurs crédits sont en cours, la charge de remboursement mensuel peut vite devenir trop lourde à supporter pour le budget du ménage. Pour éviter de glisser vers une situation de surendettement il faut trouver une solution dans les meilleurs délais afin de ne pas se trouver dans une position compliquée.

Le rachat de crédits, appelé aussi regroupement de prêts ou restructuration de dettes est un excellent moyen de répondre à un problème dans ses finances personnelles. Il permet avant tout de faire baisser le montant de la mensualité unique, puisqu’un montage financier va permettre de solder tous les emprunts en cours, pour ne rembourser plus qu’un seul nouveau crédit. Toutes les catégories de prêts peuvent être inclus dans cette opération bancaire, autant les prêts personnels, les crédits affectés, les prêts immobiliers, les crédits renouvelables, les découverts bancaires, mais aussi les prêts entre particuliers. De plus le rachat de crédits peut également intégrer des dettes diverses comme des loyers ou facture impayées, des dettes fiscales ou personnelles et une demande de trésorerie pour parer à un imprévu ou financer un nouveau projet.

Toutes les clauses du contrat d’emprunt pourront être revues, taux d’intérêt, durée de remboursement, assurance emprunteur, frais de dossier, etc. et donc une nouvelle mensualité de remboursement adaptée aux revenus post-Covid 19.

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