Rentrée immobilière 2025 : vers une stabilisation du marché ?


Ça y est, la rentrée 2025 a commencé et avec elle une bonne occasion pour le réseau Orpi de revenir sur l’état du marché immobilier en France. Si l’activité a progressé durant la période estivale, les disparités restent très fortes selon les régions en plus des incertitudes politiques et économiques du moment.
Le retour d’une dynamique, mais contrastée selon les territoires
Le marché immobilier a retrouvé des couleurs à l’échelle nationale. Le nombre de compromis signés a augmenté de 6 % durant la période estivale. Cette tendance est aussi très marquante sur l’année 2025 avec une hausse de 14 % des compromis de janvier à septembre, par rapport à la même période en 2024.
La situation reste disparate selon les régions. La ville de Toulouse affiche une forte dynamique (15 %), suivie par Paris (2 %), tandis que Lyon (-6 %) et Nice (-13 %) ont plus de mal à la retrouver.
Orpi explique ces écarts par trois facteurs :
- un retour de l’offre plus marqué dans certaines zones ;
- des acquéreurs qui négocient plus et qui attendent souvent des baisses de prix ;
- des banques moins enclines à fournir un crédit immobilier pour financer certains projets dans certaines régions comme dans les Alpes ou en Charente-Maritime.
L’immobilier entre l’incertitude et la confiance des Français
En cette rentrée 2025, les futurs acquéreurs sont plus exigeants sur leurs futurs logements. Ils prennent plus de temps pour comparer les offres et négocier les prix. Le délai de vente s’établit désormais à 98 jours, soit une hausse de 2 % sur un an.
En outre, le marché immobilier reste sensible à une forte instabilité politique et économique, impactant directement la confiance des ménages.
Pour autant, selon une étude OpinionWay pour Orpi, la confiance des Français dans l'immobilier ne diminue pas. 43 % des personnes interrogées placent la résidence principale au cœur de leurs priorités d’achat et plus d’un quart déclarent avoir un projet immobilier prévu dans les 12 prochains mois.
Cela n’empêche pas certains ménages d’être hésitants à se lancer. Toujours dans cette étude, près de 22 % des personnes interrogées considèrent que l’accès à la propriété est synonyme de contrainte, tandis que 26 % le qualifient de rêve inaccessible.
Pour Orpi, pour que cette reprise soit durable, la stabilité reste la clé pour de redonner confiance à la fois aux vendeurs, mais aussi aux acquéreurs.