Immobilier de prestige : une stabilité des prix remarquable !
Bien que minoritaires, les transactions dans l’immobilier de prestige ont un impact économique fort sur le marché. Belles Demeures revient sur l’évolution de ce marché de niche en 2024 dans sa dernière étude.
Des ventes minoritaires, mais un fort poids économique
D’après l’étude, bien que le prestige ne représente que 3,9 % du volume de ventes en 2024, environ 33 000 transactions de ce segment ont été réalisées sur un total de 845 000 ventes immobilières en France.
Cependant, le marché du luxe englobe à lui seul 17 % de la valeur globale échangée. Cela montre le poids stratégique et symbolique de ce secteur.
Afin de mieux analyser les différentes nuances des dynamiques observées, Belles Demeures utilise une classification en trois segments selon les prix de chaque territoire :
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Paris |
Départements exceptionnels* |
Autres départements |
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Premium |
> 1,6 million € |
> 1 million € |
> 0,6 million € |
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Luxe |
> 3 millions € |
> 2 millions € |
> 1,2 millions € |
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Ultra-luxe |
> 8 millions € |
> 5 millions € |
> 3 millions € |
Source : Belles Demeures
* Hauts-de-Seine, Alpes-Maritimes, Var, Haute-Savoie et Corse-du-Sud
Moins de ventes, mais une reprise de la demande
Selon l’étude, en 2024, comme c’est le cas pour l’ensemble du secteur, l’immobilier de prestige a connu une période de baisse de son activité. En effet, en tout, le volume des transactions a diminué de 20 % : cela représente 9 000 ventes en moins.
On observe une concentration de la baisse du côté du segment premium avec une diminution de 90 % du volume des transactions. Du côté de l’ultra-luxe, la baisse est de 55 %, passant de 1 000 ventes enregistrées en 2023 à seulement 430 en 2024.
Cependant, la demande semble revenir. En effet, depuis fin 2022, la demande a été impactée par le durcissement des conditions d'accès au crédit immobilier, d’après l’étude. Cependant, elle semble revenir avec une hausse de 8,8 % en un an.
Des prix dans le positif
Toujours selon Belles demeures, alors que les prix ont baissé sur la majorité du marché immobilier, le prestige a vu ses prix augmenter de 0,4 % depuis deux ans. Ces dynamiques varient en fonction des segments :
- + 1,4 % dans le premium ;
- - 0,4 % dans le luxe ;
- + 5,3 % dans l’ultra-luxe.
