Linky : les foyers réfractaires bientôt pénalisés sur leur facture d’électricité


Dès le 1er août, les ménages qui refusent encore l’installation du compteur Linky devront payer un surcoût. Un coup dur pour les foyers réfractaires qui verront leur facture grimper.
Deux millions de foyers toujours hors du réseau Linky
D’après les chiffres publiés par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), plus de 90 % des clients Enedis étaient équipés du compteur Linky au 31 décembre 2021. Toutefois, environ deux millions de ménages, soit environ 5 % du parc résidentiel, n’ont pas encore installé le nouveau compteur, selon Enedis.
En cause : refus volontaire, impossibilité technique ou logement vacant. Mais à compter du 1er août 2025, la tolérance prendra fin. Les réfractaires seront soumis à une facturation supplémentaire, justifiée par l'absence de relevé automatique.
Jusqu’à 63,72 € par an
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a précisé les modalités de ce surcoût :
- 38,88 € par an (soit 6,48 € tous les deux mois) si le consommateur transmet lui-même ses index par téléphone ou internet ;
- 63,72 € par an (soit 10,62 € tous les deux mois) si un technicien doit se déplacer pour relever la consommation.
L’objectif d’Enedis est clair : inciter les derniers foyers à rejoindre le réseau automatisé.
Des conséquences sur le budget des ménages déjà sous pression
Au-delà du confort et de l’aspect pratique, le compteur Linky permet une tarification au plus juste de la consommation des ménages. L’absence de ce type de compteur génère ainsi un risque de surfacturation. Des régularisations tardives peuvent entraîner des rattrapages de plusieurs centaines d’euros, souvent difficiles à absorber. De plus, le surcoût appliqué dès le 1er août pourrait davantage alourdir le budget des ménages.
Pour les foyers ayant souscrit plusieurs crédits (immobilier, consommation…), une solution existe pour retrouver de l’air dans son budget : le rachat de crédits. Ce mécanisme permet de regrouper ses dettes en un seul prêt, avec une mensualité réduite et une durée allongée, ce qui augmente néanmoins le coût total du financement, mais facilite ainsi la gestion des dépenses récurrentes comme l’électricité.