Immobilier ancien : le retour du dynamisme !

Après deux années marquées par le ralentissement, un retour du dynamisme semble toucher l’immobilier ancien. ERA Immobilier analyse cette reprise en cette fin du premier semestre 2025.

Une hausse de 11 % du nombre de transactions

Les agences ERA Immobilier ont observé une progression de 11 % des ventes dans l’ancien, par rapport à la même période en 2024. Cela est notamment dû au retour des primo-accédants, grâce à des taux de crédit immobilier plus attractifs.

Suite à la disparition progressive du dispositif Pinel dans le neuf, les investisseurs se dirigent sur des biens accessibles, ce qui explique un regain d’intérêt pour l’investissement locatif dans l’ancien.

Cette reprise concerne aussi bien les maisons individuelles avec une hausse des ventes de 11,5 % que les appartements avec une augmentation de 10,8 %, sur un an. Les acquéreurs ont une préférence pour les petites et moyennes surfaces. C’est notamment le cas des jeunes actifs et des investisseurs.

Les Pays de la Loire, la Nouvelle-Aquitaine, le Centre-Val de Loire connaissent une reprise importante avec une augmentation de leur nombre de transactions entre 17 % et 20 % sur un an.

Une stabilisation des prix

D’après l’étude, les prix semblent se stabiliser au niveau national, après une longue période de baisse. Le prix moyen est fixé à 3 350 € le mètre carré en France, soit une hausse de 0,9 % sur un an. Pour les maisons, il faut compter en moyenne 2 500 € par mètre carré (+ 0,2 %). Pour un appartement le tarif moyen est de 4 150 € le mètre carré (+ 0,6 %).

Dans certaines villes, les prix connaissent une légère hausse. À Paris et à Lyon, le prix moyen au mètre carré est monté de 1,2 % sur un an. Bordeaux, Rennes et Toulouse ont vu leur prix augmenter entre 1,5 % et 2,5 %.

Le retour des Américains !

Toujours selon ERA Immobilier, les Américains sont de retour sur le marché immobilier haut de gamme en France. Portés par un fort pouvoir d’achat, mais également, une envie de s’ancrer en Europe, ils investissent à Paris, sur la Côté d’Azur et en Provence.

L’étude explique cela par le retour en force du tourisme ainsi que l’image positive que certains évènements internationaux, tels que les Jeux olympiques 2024 ont pu renvoyer de la France.