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L'évolution de la taxe foncière en 2017

Sylvain MEHARECHE
Mis à jour le 16/09/2020 | 4 minutes

Écrit par Sylvain MEHARECHE - Directeur Général Délégué Partners Finances

L'évolution de la taxe foncière en 2017

 Tous les particuliers, propriétaires d'un bien immobilier (bâti ou non) tel qu'un appartement, une maison, un garage ou encore un local commercial, doivent s'acquitter annuellement de la taxe foncière. Celle-ci se trouve peut être déjà  dans la plupart des boites aux lettres des contribuables puisque le dernier délai pour s'acquitter de cette taxe a été fixé au 17 octobre prochain. Mauvaise nouvelle : celle-ci affiche encore une hausse ! Sur l'ensemble du territoire elle a augmenté de 0,3%. Une progression qui reste raisonnable puisqu'en 2016, elle avait vu son montant croître de 1,7%. Calculée chaque année, son montant est fixé sur la base de la valeur locative cadastrale du bien, qui a progressé de 0,4% cette année. Cette valeur est ensuite multipliée par le taux fixé par les collectivités territoriales dont la hausse a été moindre en 2017. Si sur l'ensemble des départements la hausse reste timide, tous les contribuables ne sont pas logés à la même enseigne. En effet, dans certaines villes, le montant de la taxe foncière a explosé. C'est le cas par exemple à Rennes où elle augmente de 2,2%, même chose au Mans (+3,6%)  ou encore à Metz (+4%). Ce sont les propriétaires d'un bien à Limoges qui vont devoir débourser la taxe foncière la plus élevée puisqu'elle a augmenté de 6,5% cette année.

Les titulaires de l'allocation vieillesse mais aussi de l'allocation adultes handicapés sont exemptés de cette taxe dès lors qu'ils en font la demande, même chose pour les personnes âgées de plus de 75 ans (l'exonération est également valable pour la résidence secondaire dans ce cas).  Les plus de 65 ans et de moins de 75 ans  peuvent également être candidats à l'exonération si leurs revenus sont trop faibles. D'autre part, pour les ménages français, propriétaires de leur résidence principale, elle leur sera accordée en fonction du revenu fiscal de référence. En 2017 celui-ci ne doit pas dépasser 10.708 euros par an pour la première part et 2.856 euros pour la demi-part supplémentaire. Il faut également que le foyer ne soit pas soumis à l'impôt sur la fortune (ISF). Si ces conditions sont réunies le ménage bénéficie d'un plafonnement à 50% des revenus disponibles qui est destiné à minimiser les conséquences du bouclier fiscal sur les ménages modestes. Enfin, dans certains cas les propriétaires de logements neufs peuvent bénéficier d'une exonération pendant une période de deux ans.

Pour limiter l'impact de la hausse des impôts locaux sur les finances d'un ménage, il est primordial de tenir un budget équilibré. Pour améliorer la gestion de celui-ci en cas de plusieurs crédits à charge, le regroupement de prêts est une possibilité à étudier.  Grâce à cette opération financière, les crédits en cours sont réunis au sein d'un nouvel emprunt négocié à un taux préférentiel. L'emprunteur versera alors une mensualité allégée* mais la durée de remboursement est allongée et le coût total est plus important.

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